Impact sur les entreprises et conséquences sur l’écosystème

Pour le compte du CDRT (Club des Dirigeants Réseaux et Télécoms), Scholè Marketing a élaboré un livre blanc sur l’impact de l’arrêt du RTC pour les entreprises.

Orange, (ex. France Télécom), a annoncé le 18 février 2016, qu’il allait procéder à l’arrêt du réseau historique d’acheminement des communications téléphoniques, le Réseau Téléphonique Commuté (RTC).

Construit autour des années 80, le réseau téléphonique commuté (lignes analogiques et numériques[1]) est basé sur une technologie en fin de vie. Selon l’opérateur historique, les constructeurs et équipementiers ne fabriquent plus les commutateurs, et les salariés ne sont pas formés à cette technologie. En sorte que la maintenance est coûteuse, et de plus en plus difficile avec une qualité de service qui risque de chuter.

Figure 1 : CALENDRIER D’ARRET DU RTC – SOURCE ORANGE

En parallèle, la Voix sur IP a pénétré largement les foyers via les box multi-services (ou multiplay) des fournisseurs d’accès Internet. Et au troisième trimestre 2016, sur 39 M d’abonnements au téléphone fixe (grand public et entreprises), on compte 27,2 M d’abonnements en Voix sur IP (70 %), et seulement 11,8 M d’abonnements téléphoniques en RTC (30 %).

La France compte 4,7 M d’entreprises, dont 3,3 M d’entreprises sans salariés[1]. L’Arcep[2] comptabilise 9,4 M d’abonnements à la téléphonie fixe par les entreprises, soit 2 abonnements par entreprise en moyenne.

Quels sont les usages en entreprises pour les accès analogiques et numériques ? Ces usages sont relativement nombreux comme on le voit dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1 : USAGES DU RTC DANS L’ENTREPRISE – SOURCE SCHOLÈ MARKETING

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