Observatoire des télécoms en entreprises 2016
6 juilletObservatoire des Télécoms en Entreprises, 10ème édition
Les résultats de la 10ème édition de l’Observatoire des Télécommunications en entreprises sont parus
Après une année 2013 marquée par un recul net des intentions d’investissements, une reprise timide en 2014, et des intentions d’investissement en nette hausse en 2015, qu’en est-il de 2016 ?
- Les entreprises investissent-elles à nouveau dans les solutions de communication ? Si oui, sur quelles solutions ?
- Après 10 ans, qu’en est-il de l’IP Transformation des entreprises ? Existe-t-il encore des freins au passage à l’IP des entreprises ?
- Quelle progression pour le Cloud PBX ? Va-t-on vers une externalisation des solutions télécoms d’entreprise ?
- La téléphonie mobile prend-elle le pas sur la téléphonie fixe ?
- Quel est le taux d’adoption des nouveaux outils de communication : messagerie instantanée, softphones, réseaux sociaux, logiciels de vidéo ou webconférence, etc. ?
- Les communications unifiées se généralisent-elles dans les entreprises ?
- Quelle perception du WebRTC dans les entreprises ?
Objectifs
- Fournir aux acteurs du marché une vue d’ensemble de l’équipement en solutions de communication des entreprises : téléphonie fixe,téléphonie mobile, communications électroniques et solutions de communications unifiées.
- Établir des prévisions de marché à partir des intentions d’investissement/achat déclarées.
Nous réalisons une enquête téléphonique de plus de 200 questions auprès de1000 entreprises segmentées par taille, secteur, zone géographique pour une parfaite représentativité.
Thèmes de l’enquête
- Accès Data
- Équipement informatique
- Équipement de téléphonie fixe (Box DSL, PBX, IPBX, Centrex, Routeur IP, PBX virtualisé, postes filaires, DECT, Wifi, micros-casques…)
- Équipement nomade (PC portable, GSM, smartphone, tablette, clé 3G) et détail des contrats GSM (globaux, GSM inclus, “sim-only”, etc.)
- Équipement en Conferencing (salles et soft)
- Équipement en solutions informatiques de communication (mails, IM, serveur de messagerie, réseaux sociaux, téléphonie logicielle, etc.)
- Équipement en outils collaboratifs (partage de documents, agenda partagé, annuaire mutualisé)
- Passage à la ToIP et retour d’expérience
- Parts de marché des offreurs : FAI, constructeurs PBX, intégrateurs, opérateurs Centrex, opérateurs fixes, opérateurs mobiles, constructeurs de micros-casques, fournisseurs de services d’audioconférence, fournisseurs de solutions informatiques, de communications unifiées, etc.
- Intentions d’investissement (téléphonie, solutions de communication), intentions de changement d’opérateur
Usages et pratiques des outils de communication en entreprise
4 juilletL’étude 2014 est parue!
En contrepoint de l’enquête auprès des entreprises (1000 entreprises interrogées) qui renseigne sur la pénétration des outils de communication et les intentions d’investissements des entreprises (Observatoire des Télécoms en Entreprises), Scholè Marketing enquête auprès des salariés (600 travailleurs sur écran) pour savoir quels sont les usages effectifs des outils de communication.
Les outils de communication en entreprises sont-ils utilisés, et avec quelle fréquence ? Quelle appréciation les salariés ont-ils de ces outils ? Les communications électroniques ou virtuelles sont-elle appelées à détrôner le téléphone fixe ? Voire le mobile ? Les salariés sont-ils débordés par la multiplication des outils de communication ou arrivent-ils à les gérer correctement ?
Des salariés en attente de plus d’outils de communication
Malgré le développement des outils de communication en entreprises (téléphone fixe, téléphone mobile, micro-casques, outils de téléconférence, mail, messagerie instantanée, réseaux sociaux, softphones, indicateurs de présence, etc.), les salariés n’en plébiscitent véritablement que trois : le téléphone fixe (toujours le principal outil), le mail (78% des travailleurs sur écran), et le téléphone mobile (62%).
Si les outils électroniques comme les réseaux sociaux professionnels, la messagerie instantanée, les logiciels de téléphonie, les solutions de téléconférence étaient déployés, les salariés non utilisateurs s’en serviraient. Ce qui contribuerait à doubler l’audience de ces outils et préparerait le développement des communications unifiées.
Il y a donc aujourd’hui un décalage important entre les attentes des salariés et ce que leur entreprise leur met à disposition. Ce qui explique partiellement le fait qu’ils apportent leurs outils personnels au travail (smartphone, tablette).
Indicateurs-clés fournis par l’étude
- Les pratiques de travail en entreprises
- Travail nomade
- Télétravail
- Budget temps
- Réunions
- Etc.
- Les équipements utilisés
- Equipements fixes : téléphone, micro-casque, webcam, etc.
- Equipements nomades : ordinateur portable, smartphone, tablette, etc.
- Types d’abonnements mobiles
- BYOD : taux d’usage, intentions, leviers/freins, etc.
- Pratiques de la téléphonie Visioconférence en salle
- Temps passé au téléphone
- Part des conversations sur mobile
- Fonctionalités utilisées sur le fixe et le mobile
- Usage des outils informatiques de communication
- Courrier électronique
- Messagerie instantanée
- Logiciels de téléphonie
- Conferencing
- Réseaux sociaux
- Communications unifiées
- Etc.
- Usage des outils collaboratifs
- Agenda partagé
- Partage de documents
- Etc.
- Intentions d’usage
- Outils de communication
- Outils collaboratifs
- Retours d’expérienceTaux de présence des solutions utilisées et des acteurs
- Fréquence d’usage
- Satisfaction
- Avantages/inconvénients
Méthodologie
Nicolas Amestoy
Directeur des études
Tel : 01 71 16 15 80 / Mel : nicolas.amestoy@schole.fr
55% des entreprises passées à l’IP en France
31 janvierEn l’espace de 4 ans, le nombre d’entreprises de 6 salariés et plus passées à l’IP a enregistré un doublement, passant de 27% en 2010 à 55% en 2013, soit une croissance annuelle moyenne de 23% par an. Toutefois, après une période de croissance très soutenue (2010-2012), la progression de l’IP marque le pas en 2013, avec un « petit » 4% d’évolution, traduction des difficultés économiques essuyées par le pays.
Si on raisonne en termes d’empreinte salariale, ces 55% d’entreprises correspondent en théorie à 47% des salariés. Le marché pâtit en France de la faiblesse du tissu des PME (50 à 499 salariés), peu nombreuses. De sorte que la progression de l’IP intervient en quelque sorte en tenaille avec des Grands Comptes sensibilisés aux bénéfices de configurations professionnelles et des TPE attirées par des Box issues du marché grand public.
Même pour des Grands Comptes, les investissements ne sont ni d’un seul tenant ni uniformes. Fonction de la centralisation ou non de l’entreprise, tous les sites ou filiales ne passent pas en même temps à l’IP. Voire, à l’intérieur d’un même établissement peut coexister une architecture IP de pair avec des postes TDM. Du reste, la grande majorité des entreprises passées à l’IP conservent des accès télécoms classiques « par sécurité ».